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Saul Williams - saul williams
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artistes similaires - influences :
fader (USA) / wichita (EUR)
2004 (USA) / 2005 (EUR)
Hip Hop - Fusion - Funk - Soul - Rock
Mos Def - Body Count - Asian Dub Foundation - Cypress Hill - Common - The Last Poets
 
 

Les impressions sur ce nouvel album du maître du spoken word moderne sont partagées ou mitigées après son premier passage dans la platine.
Les précautions d’usages ont donc étés prises. On ne s’est pas fié aux premières écoutes qui effectivement ne laissent entrevoir qu’un disque de hip hop crossover avec un rock fusion sans originalité.
Mais même après s’être imprégné du disque, le constat demeure et c’est même la déception qui l’emporte haut la main.
Une précision tout de même : pour apprécier pleinement Saul Wiliams il faut porter une attention particulière à ses textes très revendicatifs (et anti Bush forcément!), mais ici on va surtout s’intéresser à la musique.
Et ça démarre plutôt bien par un morceau à l’instrumentation minimale accompagnant un de ses textes qui ont largement contribués à sa réputation (cf le film 'Slam').
Puis vient un morceau ragga, sur un rythme légèrement drum’n’bass et guitares rock à la Asian Dub Foundation : titre honnête mais qui ne renversera pas les montagnes.
Ensuite tout dégénère vers un hip hop fusion funk et métal-rock, puissant et intense, qui a ses fans et qui est plutôt bien fait mais épuisant et déjà maintes fois entendu. Saul Williams tombe ainsi directement dans les mêmes pièges que Mos Def dernièrement mais toutefois avec un peu plus de pertinence.
Car finalement ‘Telegram’ et ‘Act III scene2(Shakespeare)’ avec Zack De La Rocha (Rage Against The Machine) venu faire son numéro, ne sont pas si déplaisants.
Pourtant, c’est dans l’épure et la recherche d’ambiances sonores plus inédites ('Notice of eviction', 'Black stacey'), qu’il retrouve un niveau plus en adéquation avec son talent.
Globalement moins brillant que ses premières œuvres, l’album possède quand même quelques qualités, qui lui font mériter une attention sans pour autant espérer soulever l’enthousiasme.

Titres préférés : Black stacey - Notice of eviction - Talk to stranger

Thierry HOUAL - 11 Avril 2005 - LesChoses.Com