Avec Weezer, c’est souvent la nostalgie qui parle,
et qui nous transporte dans le temps jusqu'à leur premier
album (‘le bleu’) qui ne contenait que des tubes,
une malle aux trésors énorme faite de power
pop ultra efficace et spontanée…
Depuis on les suit au gré de leur carrière,
mais en dilettante car n’ayant jamais retrouvé
cette magie, mais en adhérant toutefois de temps en
temps à l’un de leurs singles souvent efficaces
et agréables, voire même récemment un
peu plus avec deux albums d’assez bonne tenue.
Le carton planétaire est lui par contre indéniable
et chaque nouvelle production du groupe du ‘mystique’
Rivers Cuomo est frénétiquement attendue.
Précédé d’un premier extrait nullissime
de l’album ('Bervely Hills'), c’est avec beaucoup
de craintes qu’on appréhendait ce ‘Make
believe’.
En fait il se laisse écouter et bien plus que ‘Maladroit’
trop musclé et démonstratif. Il est d’ailleurs
censé nous renvoyer au sous estimé ‘Pinkerton’
deuxième album passé inaperçu et à
l’atmosphère plus tendue sombre et introspective
et dont Rick Rubin a fait la référence et l’exemple
à suivre pour l’enregistrement de celui-ci...
Bon, on est loin des grandes heures extatiques de Weezer,
rien d’exceptionnel à se mettre sous la dent,
mais le groupe remis sur les rails pop par Rick Rubin propose
deux trois choses à fredonner, à consommer et
à oublier rapidement .car ils ont quand même
l’air fatigués, en roue libre et sans passion
véritable.
Et ce d’autant plus que sur le terrain de jeux de la
power pop FM ils sont cette année battus à plate
couture par Green Day…
Titres préférés : This is such
a pity - The damage in your heart - The other way
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