Quel est l’intérêt d’un tel album
aujourd’hui, bourré de breakbeat et de sons bizarres
? Il est dès l’entame difficile d’être
impressionné. Le premier titre n’est rien d’autre
qu’un amalgame de choses déjà entendues
des douzaines de fois et sonne forcément un peu daté.
Signé sur le label Cock Rock disco dont le patron n’est
autre que l’excellent bricoleur aux visions musicales
inspirées, Jason Forrest, cet album est l’œuvre
de Andy Kozlosi, américain de Pittsburgh.
On trouve d’indéniables qualités à
un tel disque, sauf que la plage qui retient notre attention
Gymnopédie v1.01, est à l’origine d’Erik
Satie et symbolise le manque de créativité latent
ici.
Les expérimentations electronica, breakbeat et abstract
hip hop sont très convenues tout en possédant
malgré tous leurs instants de grâce mais, là
où Aphex Twin, Squarepusher ou Luke Vibert nous embarquent
dans un monde étrange avec une gamme d’émotions
et de sensations très étendue, on reste stoïque
avec Vorpal et on s’imagine juste le petit laborantin
derrière ses machines, à faire le fou et à
reproduire les mêmes sempiternels gimmick electro….
Il en restera donc qu’en quelques occasions, il se transcende
et parvient à dépasser l’ennui. Mais on
le laissera définitivement vaquer à ses occupations
après une écoute de cet album……
Titres préférés : Hip hop wabisabi.-
Gymnopédie
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