Je ne m’étais pas attardé sur la précédente
livraison de The Thrills, disque poussif et peu inspiré,
déballant des influences très à la mode
mais très laborieusement.
Par contre l’évolution est spectaculaire avec
'Let’s bottle bohemia'. Et c’est une excellente
surprise de la part de ce groupe irlandais de sang et californien
de cœur, c’est du moins l’impression dominante
tant ces chansons évoquent toujours l’âge
d’or mythique de la sunshine pop des années soixante
et soixante dix mais cette fois-ci avec une réelle
personnalité.
Ce qui a changé : ils se sont libérés
et mis la main sur la clef du paradis pop, nous révélant
ainsi des talents insoupçonnés, car les mélodies
sont cette fois-ci très convaincantes, avec arrangements
de cordes confiés à Michel Colombier sur 'Whatever
happened to Corey Haim', orfèvre en la matière.
Van Dyke Park fait aussi profiter de son expérience
au groupe et cela fonctionne très bien.
Bien sur il n’y a rien de révolutionnaire mais
pour se plonger dans un agréable bain de pop music,
c’est idéal. Rien ou presque à jeter sur
ce disque sans prétention, dont la pièce maîtresse
est sans aucun doute 'The curse of comfort'.
Titres préférés : Whatever happened
to Corey Haim - Saturday night - The curse of comfort |