La nouvelle égérie du moment des medias, s’appelle
Regina Spektor, est d’origine russe, vit a New York
et entretient une biographie digne des romans russes du XIXème
siècle. En bref, tout ce qui peut alimenter la hype
et les fantasmes…
Pour compléter ce rapide portrait, elle est plus ou
moins affiliée à la scène anti-folk,
est parrainée par les Strokes, est entourée
par des musiciens réputés et en est déjà
à son troisième album, produit par Gordon Raphael,
producteur des mêmes Strokes.
Verdict après écoute de ce disque : elle sait
visiblement chanter, elle possède une voix caractéristique,
sait très bien jouer du piano (étudié
au conservatoire), et a de la personnalité. Tout au
long de cet album, elle raconte sa vie, à travers des
petites chansonnettes sur une base piano-voix le plus souvent,
mais s’essaye aussi a un morceau presque punk par exemple.
Elle insuffle de la fraîcheur, une légère
dose d’excentricité comme Tori Amos, le tout
dans une ambiance pop cabaret assez classique.
Mais pour l’originalité, c’est raté.
En fait, on dirait une version brouillonne et sans relief
de choses milles fois entendues auparavant.
Les mélodies sont assez moyennes, partent un peu dans
tous les sens sans véritable direction et de façon
surtout démonstrative..
Son nom est trompeur Spektor…. même avec un K
on s’imagine autre chose sur les ambitions musicales……
On ne va donc pas s’attarder, laisser la demoiselle,
ses états d’âmes et ses petits soucis quotidiens
et passer à autre chose..
Titres préférés : -
|