La sortie du premier véritable album de Sons &
Daughter était attendue avec impatience par ceux qui
connaissaient le mini album ‘Love the cup’, séduits
par l’aura particulière qui l’entourait
et la perception érudite de la musique pop qu’il
en proposait.
Hélas, la déception est à la mesure de
l’attente suscitée, car cette aura s’est
envolée (Psssschitt dirait un certain Jacques C.)
Ils ont tout simplement laissé de côté
leur originalité pour courir derrière The Kills,
ou plus nobles les White Stripes. Mais au moment où
justement sort leur nouvel album, ils risquent fort de souffrir
de la comparaison. Car ces derniers osent (ils peuvent se
le permettre c’est sûr) avec plus ou moins de
bonheur. Les Sons & Daughter ont l’air eux paralysés.
Non pas que ce soit mauvais, loin de là mais il manque
des titres qui attirent ne serait ce qu’un peu l’attention,
et une volonté réelle. Cet album a l’air
d’être tout simplement bâclé, sans
direction, poussé par l’urgence de sortir quelque
chose avant d’apparaître un peu trop en queue
de comète.
Au final, on se retrouve devant une collection de dix titres
corrects mais sans reliefs et il faut simplement se résigner
à se tourner ailleurs pour la quête de fraîcheur
et d’idées, vers leurs ex-cousins américains
The Fiery Furnaces…
Titres préférés : Medicine -
Red receiver - Taste the last girl |