The Rakes, enième groupe dans la lignée (décidément
très longue) de The Strokes, n'est pas à négliger.
Tout d'abord, la production du disque a été
confiée à une des figures actuelles les plus
prisées dans le milieu Indie Rock, Paul Epworth - il
était déjà derrière les consoles
avec Bloc Party, Maxïmo Park et The Futureheads - et
il montre une nouvelle fois un talent indéniable pour
poser et détacher les instruments en appuyant la basse
et en faisant sonner les guitares façon Gang Of Four.
Ensuite, les chansons sont truffées de mélodies
efficaces, de gimmicks entêtants. Elles débordent
d'énergie et d'insouciance. Il y a également
des tubes en puissance ('Strasbourg', 'Open book', 'Work work,
work (pub, club, sleep)' qui ne peuvent qu'être repris
en coeur.
Pourtant, le terrain sur lequel se trémousse The Rakes
est un terrain maintes fois emprunté, maintes fois
foulé. Et même si les relents d'un Bloc Party,
d'un The Strokes peuvent parfois dérangés (écoutez
'T-bone' par exemple), il est dur de ne pas admettre que The
Rakes vient de réussir son premier album.
Titres préférés : Strasbourg
- Open book - Work, work, work (pub, club, sleep)
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