Ce groupe connu précédemment sous le nom de
The Ponys et apparenté à la scène Indie
rock estudiantine américaine réapparaît
donc sous ce nouveau patronyme. Mais musicalement, il n’évolue
que légèrement et propose un rock Lo-Fi nonchalant
et excentrique voire déjanté sous l’influence
de Pavement et Yo La Tengo, sans oublier celle de la pop naïve
britannique
On pense aussi à The Fiery Furnaces et il l est indéniable
qu’il y a un air de famille mais l’exubérance
pop et la facilité mélodique sont beaucoup moins
présentes.
Il faut nécessairement attendre la troisième
ou quatrième écoute pour vraiment commencer
à apprécier et se dire que ce n’est pas
une énième production Lo-Fi.
Bon d‘accord, il faut passer outre la voix haute et
sonnant souvent faux du chanteur qui en énervera plus
d’un.
L’album débute par 'Golden finish', chanson minimale
et tendue, aux arrangements délicats et à la
belle mélodie. Il s’enchaîne naturellement
sur un très beau et simple instrumental. Ensuite on
laisse tomber la méfiance et on se rend compte qu’effectivement,
il vaut le détour ce Shishimumu.
Les titres sont arides, mais peu rigoureux, n’en rajoutent
jamais et sont charpentés autour d’une mélodie
qui sans être géniale est toujours agréable…
Disque qui possède un charme sympathique et qui pourrait
être résumé de la façon suivante
: Comment faire un bon disque avec de grosses ficelles éculées
et l’amateurisme bon teint comme principe.
Titres préférés : Golden finish
- Silverfish - Parasidic wedding vows - Distracting salamender
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