Le syndrome actuel du Post-Rock a-t-il frappé Pelican
sur ce deuxième album ? Car, force est de constater
que les sept morceaux présentés possèdent
de facheuses ressemblances dans la construction : de longues
structures qui se déploient dans le temps pour conclure
en général sur une avalanche sonique.
Certes, Pelican possède toujours cette tension palpable,
cette puissance maîtrisée, cette touche sombre
et froide. Certes, Pelican est plus à rapprocher de
la famille Neurot Recordings et de Isis que de Constellation
Records.
Mais le potentiel du groupe laissait envisager une consécration
avec 'the fire in our throats will beckon the thaw', ce qui
n'est malheureusement pas le cas. Il faudra parler plutôt
d'une confirmation car le disque montre des qualités
importantes et prouve que le mélange entre rock hardcore,
metal et post-rock peut engendrer de belles choses. Mais Pelican
change légèrement la donne et au lieu de creuser
le filon du premier album 'australasia', il va puiser dans
des univers plus latents et atmosphériques.
Au final, on regrette que ce deuxième album ne soit
qu'un bon album...
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