Cela commence par un très beau ‘Acid trip festival’
: des choeurs enchanteurs, de douces nappes synthétiques,
un saxo léger et romantique, un chant lointain (ce
qui est une nouveauté pour Olvis parait-il sur cet
album).
On se laisse bercer, en attendant la suite de cet album dont
le titre décrit bien l’ambiance.
Le deuxième titre nous plonge dans la dream pop, chanté
en islandais. Bien, mais banal et on commence déjà
à se dire qu’on pourrait passer à quelque
chose de plus essentiel et intense en laissant Olvis faire
sa promenade tout seul.
Paradoxal donc ce deuxième album car il est indéniablement
d’une qualité musicale au dessus de la moyenne
qui bénéficie qui plus est sur quatre titres
de la présence de deux Sigur Ros. Il est esthétiquement
très convaincant, à la fois chaleureux et austère
mais expose une gamme d’émotions se résumant
à l’expression des diverses façons de
vivre une balade solitaire.
Olvis donne l’impression finalement de pouvoir répéter
cette musique des heures sans que l’on bouge un cil.
Beau disque donc à ranger sur l’étagère
des disques estimables mais qu’on n’écoute
jamais.
Titres préférés : Acid trip
festival - Pacific island - Whispering glades
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