Pourquoi aller indéfiniment chercher son bonheur dans
la cohorte de taille exponentielle des artistes folk et country
? C’est curieux comme on plonge presque à chaque
fois à la moindre dithyrambe exercée sur un
de ces songwriters américains élevés
à ces musiques et à l’americana.
Le rêve américain joue encore à fond du
moins pour la musique. Mais pourtant et de plus en plus, même
s’ils possèdent très souvent de grandes
dispositions , il faut reconnaître qu’on est très
souvent déçu et un peu déconcerté
par l’interchangeabilité de chacun. Et si on
se retourne sur le passé, il n’y a qu’une
poignée de disques réellement consistants sur
la durée, pour des albums qui se veulent intemporels.
Et ce disque ne déroge pas à la règle,
bon album d’un auteur doué, des passages assez
faiblards mais de belles chansons empreintes de mélancolie,
d’imagerie et d’icônes, et des moments de
bravoure. La sincérité est de mise, on ne peut
décemment remettre en cause la qualité de l’album.
Par contre on est bien incapable d’en faire autre chose
qu’un disque de plus qui touchera ou pas l’auditeur
selon sa sensibilité propre, mais qui n’a pas
le petit quelque chose qui le ferait passer dans la catégorie
des disques à chérir précieusement.
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