Ce disque est le simple résultat d’une collaboration entre Barbara Morgenstern et Robert Lippok censé refléter leurs séjours respectifs en Turquie et à Istanbul.
Leur électronica allemande se place donc d’emblée sous l’influence des musiques orientales. Mais finalemen,t elle n’en est pourtant en rien bouleversée.
C’est une electronica raffinée certes mais dans la ‘norme’, sans relief mais agréable On est parfois séduits par les petites ballades romantiques et rêveuses de leur traduction électronique des impressions Turques, mais peu d’audace dans ce traitement. L’ambition musicale est absente et le résultat bien qu’esthétiquement bon, est par conséquent insignifiant.
On a surtout le sentiment d’avoir à faire à quelque chose de très anecdotique et on peut s’interroger sur le bien fondé de la sortie d’un tel disque qui relève surtout de la sphère privée des protagonistes (à ranger dans l’album photo). Du coup, on est en droit de préférer se plonger dans les magnifiques écrits de Pierre Loti sur Istanbul où le rêve et l’imaginaire fonctionnent à merveille et grâce auxquels la musique vient naturellement s’installer dans votre tête.

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