Marbles est un projet né en 1993, mais dont le premier
véritable album ne sort qu’aujourd’hui.
Car Robert Schneider, son principal acteur, s’était
surtout fait connaître jusqu'à présent
pour ses productions avec Apples in Stereo et le collectif
Elephant 6.
Il a semble t-il ici, voulu couper les liens avec la pop psychédélique
et les années soixante, et s’orienter vers une
musique plus synthétique.
Au début on a très peur : on se retrouve devant
une énième tentative d’un revival années
80 et on ne fait pas grand cas du disque après une
écoute.
Mais le charme opère finalement après un léger
round d’observation et si effectivement c’est
un retour en règle au son du début des années
80, la plupart des titres possèdent l’accroche
mélodique suffisante pour qu’on se prenne au
jeu.
Il cite Gary Numan et The Cars comme inspirations et on retrouve
complètement les sons vintages du premier et la production,
les chansons faciles et tubesques des seconds. Cela renvoi
d’ailleurs au top 50 de ces années là
et à tous ces tubes éphémères
comme ceux de Nick Kershaw pour citer le premier nom qui vient
à la surface.
Mais on ne se refait pas et le naturel resurgit très
vite : la pop psychédélique, les Beach Boys
débordent de partout pour notre plus grand plaisir.
Cela donne un mélange original, très frais,
qu’on assimilera à une version électro-pop
de The Shins.
Tout comme ces derniers, Marbles sait cultiver un savoir faire
pour les comptines pop toutes simples mais tellement indispensables…
Titres préférés : Out of zone
- Magic - Jewel of India
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