Ce qui est véritablement étonnant avec The
Magnetic Fields c’est le peu de reconnaissance que Stephin
Merrit qui se cache derrière ce nom, peut recueillir.
La preuve, une chronique tardive pour un disque passé
presque inaperçu l’an dernier. Il a certes une
crédibilité et une aura toute underground mais
avec des chansons si pop et si légères, il pourrait
occuper une place comme Badly Drawn Boy ou plus encore Divine
Comedy. Sa voix le rapproche en effet inévitablement
de Neil Hannom mais ses chansons échappent par contre
à une certaine forme de grandiloquence et d’emphase
coutumière chez ce dernier.
Le « I » du titre est le thème du disque,
car fidèle à l’un de ses préceptes,
tous ces albums tournent autour d’un concept mais ce
sont toujours des variations autour de chansons folk gracieuses,
joyeuses, mélodiques, intenses ou romantiques….
De moins en moins de techno pop et seul 'I tought you were
my boyfriend' le lie a ses premiers albums. Il multiplie par
contre l’utilisation de violoncelles, pianos, guitares,
clavecins avec lesquels il jongle à merveille et construit
une œuvre aérée faite de simplicité
et de limpidité et qui se fredonne aisément.
Ce disque est dans la lignée de son '69 love songs'
mais sur un durée nettement plus resserré et
donc plus cohérente et attractive….
Titres préférés : I dont believe
in you - I tought you were my boyfriend
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