C’est une petite déception que ce quatrième album de Matt Ward car jusqu'à présent avec chaque nouvel livraison et notamment avec
> M. Ward - transfiguration of vincent [merge] 2003
C’était un petit monde certes balisé mais que l’on aimait retrouver car il avait la capacité à rendre lumineuses et intenses ses chansons folk et country d’une simplicité désarmante, un peu comme sa petite camarade Cat Power.
Avec une voix qui fait penser à Roy Orbison et une atmosphère de Beach Boy crépusculaire, il ressemble a une sorte de Grandaddy unplugged. C’est le cas sur ce disque (son album commence par un reprise des Beach Boys d’ailleurs) mais le hic, c’est qu’entre esquisses de morceaux (un seul titre dépasse trois minutes) et mélodies pas toujours au top, la monotonie gagne. De même le systématisme des formes et le ton pastoral sont fatiguants sur la longueur et l’impression d’un disque inachevé l’emporte malheureusement.

Titres préférés : BigBoat - HiFi - One life away