C’est toujours une oreille attentive que l’on
prête à ces groupes venus d’Australie,
d’une part par la fascination que peut provoquer l’île
continent mais aussi et surtout parce que souvent les artistes
qui parviennent jusqu’ici sont d’un excellent
cru ; des Saints en passant par les Go Betweens et Nick Cave,
jusqu’aux récents Augie March venant comme The
Lucksmiths (12 ans d’existence) de Melbourne.
Si d’ailleurs vous avez le courage de prêter une
attention aux séries australiennes qui parsèment
les programmes télé vous avez forcément
entendu l’un de ces groupes (Augie March et Lucksmiths
en tête).
A partir de la pierre angulaire des Go Betweens, le groupe
se nourrit surtout comme le laisse deviner son nom auprès
de sa figure tutélaire : les Smiths.
Ils ont beaucoup, beaucoup écouté Morrissey
pour construire leur ballades pop mélancoliques.
Mais on peut y déceler aussi dans les arrangements
quelques points communs avec la pop minutieuse et harmonieuse
du Prefab Sprout du milieu des années 80 :
> Prefab Sprout - from langley park to memphis
[epic] 1988
Des cuivres bienvenus viennent comme chez Belle & Sebastian
aérer l’album qui sans cela serait bien trop
monotone et quelconque. Les mélodies bien qu’agréables
n’ont effectivement absolument rien d’extraordinaire.
C’est en fin de compte un album à conseiller
surtout aux fans invétérés de pop.
Titres préférés : A hiccup in
your happiness - The music next door - Putting it off and
putting it off
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