Isolée, Rajko Muller dans le civil sort enfin une
suite au ‘Rest’ de 2000.
Ce Garçon avait déjà proposé il
y a 5 ans sur maxi et albums des titres (que l’on classe
généralement dans la house), qui surnageaient
aisément par rapport à la production du genre,
et ce avec grande finesse, intelligence et richesse par la
multitude de lectures qu’on pouvait faire de ses morceaux.
c’est un disque atmosphérique mais sans la connotation
péjorative qui pourrait y être associée.
Sans la surprise et sans l’attrait du côté
novateur qui avait provoqué l’enthousiasme, il
récidive ici avec les mêmes caractéristiques
en ouvrant encore plus sa musique vers d’autres horizons
mais cette fois-ci sans être décisif et spontané.
Après s’être familiarisé avec le
disque, on va y retrouver foison de références,
de clins d’oeils, sur des titres que l’on peut
qualifier de pop car s’attaquant et s’inspirant
plus largement, et de façon moins unidimensionnelle.
Parfaitement assemblée, d’une façon que
peu se permettent, il propose une nouvelle fois une electro
minimale magnifique, des nappes denses et épurées
avec le souci permanent du détail qui fait la différence
et une production raffinée.
Il fait penser dans l’esprit à New Order, Underworld
ou Motorbass : c’est le même moteur, le même
sens de l’assimilation des musiques et la facilité
de production de joyaux immédiatement séduisants
pour l’auditeur.
Un très bon disque qui comporte malheureusement deux
titres très en dessous des autres ce qui est surprenant
de sa part et gâchent un peu la fête, nous empêchant
de lui donner le qualificatif de chef d’œuvre électro
de l’année. Mais il reste un disque hautement
recommandable ..
Titres préférés : Schrapnell
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