On ne sait plus quoi dire au juste avec tous ces 'folkeux'
surgissant de l’Amérique profonde pour les uns,
de l’Amérique fantasmée pour les autres,
avec plus ou moins de réussite certes, mais ces derniers
temps, il faut le reconnaître, c’est Byzance.
Il y a en a beaucoup de grande qualité et Iron &
Wine en fait partie, haut la main. On pourrait ressortir les
mêmes qualificatifs mais on se contentera de quelques
mots pour décrire l’écriture délicate
de Sam beam : émotion, simplicité, mélodies,
mélancolie douce…
Grâce à ce six titres, cela saute encore plus
aux yeux que sur le déjà excellent mais discret
album de l’an dernier :
> Iron And Wine - our endless numbered days [sub
pop] 2004
Plus visibles donc sur ce format court car les titres sont
tous d’un égal et excellent calibre, les qualités
de Iron And Wine parviennent à transformer ce disque
en disque hautement recommandable.
L’utilisation des instruments typiques de la country-folk
américaine est remarquable : le banjo, la slide guitare,
le violon, le piano, tous arrangés pour apparaître
presque intemporels. Seule une présence furtive de
son noisy sur 'Evening on the ground' le rapproche de l’indie
folk de Sebadoh ou Low…
A la différence de quelques-uns de certains des ‘songwriters’
du moment, on ne sent pas de calcul, de complaisance dans
les morceaux, mais un spleen doux idéal en certaines
occasions….
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