Nous espérions tous que la signature sur la major 'Capitol' allait revigorer la puissance créative du groupe new-yorkais Interpol et le sortir d'une image aujourd'hui trop réductrice.
Car, il est vrai que le deuxième album 'antics' chatouillait trop ses références pour parvenir à s'en débarrasser. Les débuts triomphants d'Interpol laissaient ainsi place à des compositions moins prolifiques et immédiates. Etions-nous arrivés aux limites tant redouter ?
Malheureusement pour le groupe (et pour nous d'ailleurs), ces limites semblent être atteintes avec 'Our love to admire'. Les chansons ne sont pas pour autant mauvaises mais elles ne dévoilent pas un nouveau pan ou de nouvelles voies d'évolution. Pour la majorité d'entre elles, elles répètent les mêmes schémas que celles des précédents albums sans offrir de nouveaux horizons. On se pose naturellement la question du bien-fondé de ce nouvel album. N'ont-ils pas trop tiré sur la corde ? L'originalité et l'équilibre de 'Turn on the bright lights' ont bel et bien disparu et nous sommes obligés d'admettre que les doutes émis à la sortie de 'Antics' se confirment.
Il ne reste plus qu'à se rabattre sur le premier album du groupe en attendant un disque plus convaincant.
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