Dans le vaste rayon des groupes censés représenter
le renouveau rock, voici les Hot Hot Heat.
Ils n’en sont pas à leur coup d’essai,
puisque Elevator est déjà leur deuxième
album et ils ont déjà rencontré un succès
d’estime il y a deux ans avec leur très new wave
premier essai. Ils en sont d’autant moins pardonnables
sur cette nouvelle production dont le rayon d’action
est plus large et lorgne du coté du punk et du ska.
On en retient également une accointance avec la fameuse
Brit-Pop puisque inévitablement nous sommes renvoyés
vers Blur à de nombreuses reprises. L’influence
des Dexy’s Midnight Runners imprègne de même
quelques titres.
Le tout est organisé comme un simple défilé
de chansons énergiques, explosives parfois, et surtout
destinées à la scène. Par contre, la
conception est vraiment trop brouillonne et rend l’écoute
très vite rébarbative.
S’ils avaient su injecter un peu de finesse dans la
production et d’originalité dans la structure
des titres, cela leur aurait permis de masquer la faiblesse
relative de la plupart des morceaux présentés.
Aucun en effet ne semble de taille à lutter (en excluant
Franz Ferdinand et Bloc Party au dessus du lot) avec Maximo
Park, The Bravery ou Kaiser Chiefs…..
De tous, il apparaît comme le plus à la traîne
sur tous les plans et risque inévitablement de lutter
en fin de classement de deuxième division. En clair,
son heure est passée….
Titres préférés : Middle Of Nowhere
-Soldier In A Box
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