Attention, ce disque n'est pas un disque de musique électronique.
Matthew Herbert tente l'aventure du Big Band et se frotte à ses références musicales. Il invite différents chanteurs et chanteuses pour accompagner ses créations instrumentales inspirées des années 'swing' américaines et recrée les ambiances où les cuivres sont rois.
Ses compositions oscillent entre les thèmes chères aux productions cinématographiques américaines ('turning pages' - 'stationary'), les grooves aux approches jazzy et à l'accent proche de Prince ('everything's changed' - 'the many and the few'), la soul ('the three w's' - 'simple mind') et bien entendu un swing jazz orchestré par un big band ('the battle' - 'chromoshop').
Après les premières écoutes déboussolantes, on se surprend à apprécier ces titres à la coloration jazzy.