Heligoland, formation australienne à ne pas confondre
avec le projet du même nom de Tim Friese-Green, ex-acolyte
pianiste de Mark Hollis dans Talk Talk, nous revient avec
un second album, A street between us, enregistré et
mixé en collaboration avec J. Walker de Machine Translations.
A noter que le groupe de Melbourne est hébergé
pour l’europe par le jeune label toulousain Ocean music,
écurie folk de Tamara Williamson, Dawn Landes et de
Lisa Cerbone entre autres.
Heligoland distille une musique qui semble appartenir à
un autre monde. Comme dans un rêve la voix délicieusement
langoureuse de Karen Vogt nous emporte sur des chemins ouateux,
hors du temps. Les guitares aériennes et évanescentes
s’entrelacent comme des ectoplasmes, et finissent tout
au long des 11 titres de cet album par envoûter l’auditeur.
On pense alors souvent à Cocteau Twins, Mazzy Star
ou Heidi Berry tant la musique de Heligoland renoue avec les
climats éthérés du début des années
90, mais qui s’en plaindrait quand cela est mené
de façon admirable ? A street between us est une belle
performance qui nous laisse présager le meilleur pour
la suite.
Titres préférés : Parachute
fileds - Nearly everything is new - Red pocket - Almost people
- Coming up for air
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