Alors que les Strokes énervent régulièrement
et ne proposent que des succédanés de standards
du rock, c’est totalement par hasard et peu emballé
qu’on se laisse aller à écouter le premier
album du guitariste Albert Hammond. Et grosse surprise, cet
album court est une belle réussite, une succession
de titres sans prétentions et qui ne révolutionneront
jamais rien, mais qui loin du cirque Strokes mettent en lumière
un talent jusqu’alors tapis dans l’ombre de Julian
Casablanca, compositeur principal des Strokes, (présent
sur ce disque tout comme Ben Kweller et Sean Lennon). Certes
on sent forcément l’influence de son groupe d’origine
mais sans la production ampoulée et signifiante. En
fait c’est surtout aux Flaming Lips sans l’exubérance
de Wayne Coyne et donc avec une légèreté
bienvenue que Albert hammond, sans volonté de prouver
quoi que ce soit, déroule de façon naturelle
des mélodies évidentes sur des arrangements
qui l’air de rien démontrent un savoir faire
inexploité jusqu'à présent.
La démarche ne ressemble pas du tout à l’escapade
frustrée classique mais Julian Casablanca serait très
inspiré de laisser une plus large place à Albert
Hammond. Il y gagnerait un peu plus de vie pour ses Strokes.
Titres préférés : In transit
- Everyone gets a star - Back to the 101- blue skies - Call
an ambulance - Scared
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