Gravenhurst poursuit son évolution commencée avec 'Fires in distant buildings', son album précédent sorti en 2005. Il montre clairement les références musicales qui, du moins aujourd'hui, le pousse à composer et à présenter de nouvelles chansons. L'album développe en effet, beaucoup d'idées que le rock anglais développait il y a quelques années. On citera pêle-mêle, shoegazing, dream pop, noisy pop avec il est vrai, une touche folk caractéristique du groupe.
Avec une certaine nostalgie, Gravenhurst
plonge l'auditeur dans des ambiances éthérées mâtinées de guitares tantôt cristallines tantôt omniprésentes. L'atmosphère globale du disque est charmante, voire même reposante malgré les moments plus intenses et plus sonores. Nous restons troublés par la douceur et l'apaisement que dégage 'The western lands'.
Plus maîtrisé que son prédécesseur, ce nouvel album prouve que Nick Talbot et sa troupe sont sur la bonne voie pour parvenir à s'affirmer d'une manière sereine dans des paysages musicaux au carrefour des genres.
Titres préférés : Hollow men - Song among the pine - Trust - She dances
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