Erik Friedlander est tout seul. Enfin, presque. Il est avec
son violoncelle et il improvise pendant quarante minutes en
réagissant musicalement, en live et sans aucune répétition
sur dix textes choisis par son producteur Michael Montes et
extraits du Maldoror de Lautréamont.
Comme vous pouvez l'imaginer et ceci malgré les prouesses
du violoncelliste, la peinture musicale a du mal à
conserver une intensité constante. A certains moments,
on partage sa vision mais par manque de surprise, de sonorités
différentes, on est tenté de lacher prise et
de se désolidariser de ses efforts instrumentaux.
Une légère déception lorsque l'on sait
que sa maison de disques abrite également le groupe
Clogs.
Titres préférés : Flights of
starlings - May it please heaven
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