Voici le troisième album d’un quartet venu de
New York (de Brooklyn forcément) et dont les deux premiers
essais les ont laissés jusqu’à présent
dans la masse anonyme.
Cela pourrait changer avec ‘Loose in the air’
qui s’avère prometteur dès le premier
titre qui incite fortement à se plonger plus encore
dans l’écoute de sa suite.
Disque qui pourrait représenter un lien idéal
tant la mixité entre les sons et les époques
se fait naturellement autour de quelques mélodies sympathiques
et des morceaux destructurés et intenses.
Cette cohabitation entre titres pop et passages plus expérimentaux
où règne une certaine déconstruction,
des jeux d’arrangements plus aventureux, des divagations
et une densité sans relâche, fonctionne sans
anicroche (cette habilité trouve peut-être sa
source dans la présence à la production de Steve
Revitte producteur de Black Dice et Liars, notamment sur les
percussions ici et là).
On y croisera en tout cas les influences de Sonic Youth, Pavement,
David Bowie, Les Doors et les claviers de Ray Manzarek, Joy
Division, Arab Strap ou Nick Cave.
On place dès lors, the Double dans l’axe New
York – Montréal, juste un peu en marge avec ce
qu’on connaît comme Clap Your Hands Say Yeah ou
Wolf parade.
On ne s’ennuie jamais avec cet album, qui rejoint ceux
de ses camarades cités plus haut dans le bac des disques
très recommandables.
Titres préférés : Up all night
- Idiocy - Dance - Busty Beasty |