Voici donc une nouvelle pousse venue du centre de formation
très productif de la pop (la Grande Bretagne) élevée
au Punk et au Post Punk. Produit formaté ou pas, on
ne va pas juger autre chose que sa capacité à
fabriquer des tubes qui nous feraient éventuellement
frémir. Car il y a tellement de groupes que ça
ne vaut même plus la peine de s’essayer à
chercher une quelconque originalité. On ne leur demande
rien d’autre après tout. Et c’est la finalité
de l’industrie du disque qui réussit de plus
en plus habilement à rendre toute tentative critique
futile, en noyant les amateurs sous les disques conformes
et ciblés.
La plupart finiront inéluctablement de toute façon
dans les bacs des soldeurs d’ici un an.
Que dire de The Departure alors? et bien qu’il serait
plus à ranger aux cotés de The Bravery que de
Maximo park ou Bloc Party, parce que, la personnalité,
si il y en a une, ne ressort aucunement de cet album taillé
pour les radios britanniques.
Le chanteur possède une voix à placer selon
le morceau entre John Lydon (PIL, Sex Pistols), Feargal Sharkey
(The Undertones) et Richard Butler (The Psychedelic Furs).
Le son et l’inspiration sont justement à chercher
du côté des Psychedelic Furs, avec une pincée
de Killing Joke (du temps de 'Love like blood').
Le groupe possède un certain savoir faire dans son
jeux : guitares mélodiques, emphase et sens de la cavalcade
épique digne du U2 période 'October' )
Pour les tubes, disons que, sortent du lot avec des riffs
de guitares sympathiques ‘Arms around me' et ‘Changing
pilot’, que quelques autres en restent malheureusement
au stade des intentions et que la majeure partie de l ‘album
est d’une linéarité assez classique et
est écoutable mais pas trop longtemps.
Titres préférés : Arms Around
Me - Changing Pilot |