Encore un groupe qui revendique Punk et Post Punk comme point
de départ à son aventure musicale. Mais avec
The Dead 60’s, il y a le petit plus emballant, qui rend
le groupe immédiatement sympathique.
Sous héritage des Clash, dont ils reprennent les largesses
d’esprit concernant leurs influences musicales (Ska,
Reggae, Punk…) ce groupe vient, et ce n’est pas
un détail, de Liverpool.
Quel que soit l’époque, le style musical ou le
groupe, il existe un savoir faire artisanal, une force, un
genre de philosophie innée, totalement en marge des
grosses écuries courant désespérément
vers le succès comme de vulgaires candidats à
la star academy.
Sans remonter trop loin dans le passé, les Pale Fountains,
Echo & the Bunnymen, les Boo Radleys et plus récemment
The Coral (dont les Dead 60’s sont très proches)
partagent un sens de la générosité, de
l’ambition noble et exigeante, d’un son sincère,
d’une atmosphère mélancolique et fière,
et d’une foi en eux tout à fait particulière
qui fait qu’on les retrouve au sommet en musique ou
en foot d’ailleurs.…..
Voilà ce qu’on peut dire pour différencier
The Dead 60’s du reste de la production en dehors du
fait que l’album est d’une grande fluidité,
avec un sens de l’assimilation de la pop du punk, du
ska, du dub rare qui fait que là où un banal
groupe (Hot Hot Heat) s’emmêle dans le potage,
avec eux c’est naturellement que l’alchimie se
met en place..
Attention, ce n’est pas un chef d’œuvre,
on trouvera sans problème quelques défauts,
on tiquera sur deux trois morceaux mais si vous aimez l’artisanat,
si vous aimez humer l’air de cette ville, n’hésitez
pas.
A signaler : Il existe un deuxième cd sur les premières
éditions de versions dub, sympathiques, sur le même
mode que les Basement 5 en leur temps…
Titres préférés : Train to nowhere
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