Dälek s’inspire pour son quatrième exercice,
d’une part du flow revendicatif et puissant d’aînés
comme Public Enemy ou Disposable Heroes of Hiphoprisy mais
en intégrant les ingrédients qui font la force
de Clouddead, AntiPopConsortium ou Busdriver avec lequel il
a notamment travaillé par le passé.
Parallèlement la collaboration avec Faust sur le très
intéressant
> Faust vs Dälek - derbe respect, alder [staugbold]
2004
montre admirablement l’ouverture de ce rappeur du New
Jersey vers des influences européennes, le rock expérimental
et industriel allemand par exemple.
Le résultat est aujourd’hui ce disque cyclonique
et très sombre. En gardant toujours une attache mélodique,
C’est un voyage dans le chaos, dans le bruit et la fureur.
C’est une succession de sons de machines, froids et
inquiétants, de guitares saturées , de voix
puissantes et telluriques.
Un disque forgé dans l’electro, la drum &
bass dark de Photek ou Boymerang ou le rock de de My Bloody
Valentine .
On pense irrémédiablement à Tricky mais
en plus messianique, plus apocalyptique, en plus terrifiant
!
A écouter d’une traite avec le volume sonore
maximum.
Titres préférés : Asylum - Culture
for dollars - Ever somber |