Lorsque nous effectuons un parallèle entre ce nouvel album et le précédent, il n'est pas difficile de considérer ce nouvel effort, moins froid et moins sombre. Dälek fait donc machine arrière et préfère se diriger vers un univers complexe mais abordable, un monde urbain mais lumineux, un monde connu mais toujours suffocant. Les ingrédients qui font la force de Dälek sont toujours présents et prouvent, s'il en est encore nécessaire, que ce collectif est au-dessus de la mêlée. Les nappes instrumentales s'entrecroisent avec les voix. La rythmique hip-hop revient mécaniquement sur les morceaux comme pour montrer qu'ils ne perdent pas pied. Et ce n'est pas le premier titre de l'album avec ses 10 minutes au compteur qui nous contredira. Tout est dit : Dälek ne reste pas en place. Ils font vivre leur hip-hop en le confrontant à des univers décalés. Lorsque vou serez que le cinquième morceau du disque s'appelle 'Lynch', vous aurez compris que Dälek ne cherche pas la facilité des situations, il recherche l'irrationnel.
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