Où est la tentation de s’accaparer des recettes
éculées et faciles, et une posture facile, où
est le réel goût, eux seuls le savent mais avec
une poignée de titres calibrés dance floor ce
duo irlando-suedois possède au moins le talent pour
faire danser.
Sur la longueur d’un albu,m on reste entre deux eaux.
Peu importe leur définition electro purement ancrée
aux années 80 et filtrée à la techno
du début des années 90 avec des sons de claviers
monolithiques, qui rappellent aussi bien de grandes heures
noires qu’une ribambelle de groupes à oublier…En
mettant en place une atmosphère sombre à laquelle
on se laisse prendre et des mélodies entraînantes,
ils convainquent mais l’équilibre reste précaire
car à plusieurs reprises, on baille d’ennui devant
des titres poussifs et un million de fois entendus. On frise
même la correctionnelle sur des titres technos indignes
sur lesquels il vaut mieux ne pas s’appesantir.
Les vrais moments d’envergures ce sont ces deux titres
('Fire' et 'Heart like a demon') où se mêlent
electro et guitare lancinante d’un certain Andy Bell)
là on les suit sans hésitation.
On se familiarisera donc avec ‘Disarmed’ d’un
oeil distrait en zappant une petite moitié de l’album.
Titres préférés : Disarm - Where’s
the fun - Killer - Heart like a demon - Fire |