Un ex-Deerhoof sur le label de Sufjan Stevens. Ce constat
fait envie et nous sommes en droit d'attendre une pop classieuse
mais détraquée, une musique pointilleuse sans
être frileuse.
Mais la vérité est ailleurs. Chris Cohen reprend
les préceptes de la pop des années 60 : des
mélodies, de la simplicité. Il les habille avec
une structure et une production rudimentaires et en oublie
l'essentiel. Car sur 'Calamity', l'essence des chansons s'est
évaporée par faute d'entrain et de dynamisme.
Les chansons font pour la plupart d'entre elles, du surplace
et ne font que montrer une sorte de parodie des titres qu'elles
sont censées représenter. Le disque en devient
anecdotique et discrédite le travail de Chris Cohen.
En espérant que le le futur soit plus radieux.
Titres préférés : Go lucky -
Green water
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