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Martin Gretschmann du groupe The Notwist revient avec son projet solo - Console - sous la forme d'un double disque.

CD 1 'the reset' : 8 chansons taillées au format pop et chantées par Miriam Osterrider.
Ce premier disque fait penser à beaucoup de groupes actuels et au mieux fait penser à du Tarwater au féminim ou à un cousin germain (sans jeux de mot avec la nationalité) de Lali Puna.
Les morceaux s'enchaînent et la magie ne s'installe pas :
- trop aguicheurs (dirt on the wire; suck and run),
- trop Garbage (surfin' atari),
- trop The Notwist (the times they are not a changin').
Dommage. L'excellent état de santé de l'électro-pop allemand laissait présager de meilleures choses.

CD 2 'the preset' : 8 thèmes à dominance ambient.
Le deuxième disque présente un registre intrumental, inconstestablement plus adapté à l'écriture de Martin Gretschmann. Ici, Les rythmiques 'tape à l'oeil' de 'the reset' sont laissées de coté - donnant aux différents thèmes légèrement datés et désuets, le temps de respirer, de s'égrener calmement. Plaisant.