Dix ans après l’édition originale de
l’album de Cardinal ( Richard Davies et Eric matthews)
il ressort cette année agrémenté comme
il se doit d’inédits (une dizaine).
Pourquoi au milieu de la palanquée de rééditons
se pencher sur celui-ci.
Et bien, en dehors du fait qu’il soit presque passé
inaperçu à l’époque (ce qui risque
d’arriver aussi cette fois-ci.) et qu’il soit
devenu culte, il représente une sorte d’Eden
Pop, un point de départ qui a ouvert à une génération
d’indie fan de nouveaux horizons, rien que ça.
Si on se replace dans le contexte post grunge, la musique
américaine a trouvé avec Cardinal un exemple
non pas dans la musique, elle même pas spécialement
novatrice, mais dans la façon de l’aborder, de
travailler discrètement, dans l’épure,
la précision, et la noblesse d’âme.
C’est un disque de pop classique minimal mais paradoxalement
magnifiquement orchestré. Il est très surprenant
encore aujourd’hui tant dans la richesse de l’écriture;
la sensibilité, la recherche d’équilibre
que dans les facettes multiples de la pop musique qu’il
explore.
Plus qu’un simple et beau disque, c’est une sorte
de livre de recettes qu’on a plus qu’à
appliquer.
Bien sûr, aujourd’hui, cela n’a plus la
même saveur et ne dégage plus la puissance de
l’époque mais il reste un grand disque à
posséder dans sa discothèque pop idéale.
Titres préférés : : If you
believe in christmas trees - Dream figure - Big mink
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