La comparaison que l'on a souvent faite avec Sonic Youth est aujourd'hui à proscrire radicalement. Blonde Redhead s'assagit et dans la progression vers une certaine maturité, le goupe se rapproche d'une couleur artistique chère à leur nouvel maison de disques, 4ad : une musique écrite sur un fil qui peut rompre à tout instant, une musique imprégnée de romantisme et de fragilité, une musique qui mélange Gainsbourg (période 'histoire de melody nelson') avec la dream pop de Cocteau Twins ou la pop psychédélique de Mercury Rev. Seul le dernier morceau ('equus') au groove implacable et au refain entêtant bouscule le calme ambiant.
'Misery is a butterfly' a laissé de côté les tensions des précédents opus et opte pour un schéma pop qui montre encore un peu plus la capacité du groupe à évoluer vers de nouveaux horizons.

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